Comme certains le savent, je me suis lancé un nouveau défi photographique, en effet je fait mes débuts en photos aériennes par cerf volants. C’est une technique relativement vieille, mais peu connue qui a pris son essor lors de la première guerre mondiale, pour des besoins militaires.
Le cerf volant permet en général d’avoir des clichés beaucoup plus proches que ceux réalisés avec un hélicoptère ou un avion.
D’ailleurs, certains archéologues utilisent la photographie par cerf-volant afin d’avoir une vue d’ensemble d’un site archéologique sans faire appel à un hélicoptère, dont le coût est parfois trop important pour une association.
Au cours d’un saut en parachute, outre la sensation de chute libre, j’ai ressenti une très forte émotion à découvrir une vision toute autre de notre terre, et à me croire un instant un oiseau. Depuis ce temps, j’ai toujours aimé les vues aériennes et rêvais -secrètement- de pouvoir un jour photographier cela.Pourquoi cette envie de photos aériennes par cerf volants ?
J’ai donc recherché sur internet de la documentation sur la photo aérienne: j’y ai découvert toutes les techniques (hélicoptère, U.L.M., para-moteur, cerf-volant, …). Évidemment un certain nombre d’entre elles représentent un coût élevé, j’ai donc choisi celle qui me paraissait la mieux adaptée: la photo aérienne par cerf-volant.
Je me suis inscrit sur un forum consacré à cette activité. L’accueil que j’y ai reçu est à la hauteur de la passion des cerf-volistes. J’y ai glané de nombreuses informations utiles et j’ai même rencontré Alban, un cerf-voliste du forum, qui m’a fait manipuler mes premiers cerfs volants.
Le principe
Il faut évidemment un cerf volant : on utilise ainsi des monofils de tailles différentes suivant la force du vent. On en trouve de toutes les formes, avec armatures ou sans armatures… Bref il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Pour l’instant je débute essentiellement avec un cerf volant sans armature, au joli petit nom de Flow Form Lifter:
Lors d’une séance de KAP (kite aerial photography), on commence par faire décoller le cerf volant pour libérer environ 50 mètres de ligne. Ensuite, quand il est bien stable dans le ciel et que la puissance de traction semble suffisante, il suffit d’accrocher la nacelle sur laquelle l’appareil photo est fixé: l’ensemble est alors soulevé facilement, sans à-coup, dans le ciel. En libérant ensuite plus ou moins de ligne selon l’altitude souhaitée, on peut réaliser les clichés.
Ma première nacelle
Pour commencer dans cette discipline, j’ai choisi une technique ou la prise de photo est automatique, vous ne vous occupez pas de cadrer et de déclencher l’appareil photo, vous n’avez que le cerf volant à gérer, on parle d’autoKAP (Kite Aérial Photography). Pour cela, j’ai commencé avec un compact étanche équipé de la fonction « intervallomètre » qui permet de programmer l’appareil afin qu’il déclenche toutes les 10 secondes jusqu’à ce que la carte mémoire soit pleine. Mon compact est placé dans un nacelle très basique qui ne m’a coûté qu’à peine 2 euros, en fait elle est réalisée à partir d’une bouteille de soda.
Depuis j’ai acheté un nouvel appareil photo, un petit hybride de Nikon au doux nom de 1J2, qui est plus performant en qualité d’image que le compact étanche.
Et comme cela ne me suffisant pas, j’ai également investis dans une nacelle motorisée, elle a donc l’avantage d’être équipée de mécanismes automatiques permettant à l’appareil de prendre des photos sous tous les angles. L’inconvénient étant d’être plus lourde que la nacelle bouteille, mais permets de changer d’angles sans avoir besoin de redescendre la nacelle.
Je vous propose cette petite vidéo montrant le principe d’une nacelle motorisée:
L’avantage de ce moyen est de n’avoir à gérer que le cerf volant. L’inconvénient est que le résultat de la séance photo est assez aléatoire. En effet, on ne visualise pas les résultats en temps réel et on ne peut intervenir sur le cadrage, si ce n’est en jouant sur la longueur de ligne et en se déplaçant.
C’est pourquoi j’envisage de mettre en place un retour vidéo, me permettant de mieux gérer les cadrages et de ne pas attendre le retour au sol de l’appareil photo pour corriger cela … des nouveau investissements à prévoir donc …
Mes premiers essais
Je ne suis qu’a mes premiers essais, mais je suis persuadé qu’avec un peu de maîtrise je vais arriver à vous proposer des vues originales 😉
Si vous avez le temps, laissez-moi quelques commentaires!
Bonjour
Plutôt sympa les photos pour des premiers essais. je commence également la photo aérienne avec un delta de 4 m. Je me suis mis a la photo aérienne car je fais du land art sur les plages. J’ai fait des essais peu concluant le week-end dernier à la plage de la grande côte. Je pense qu’il y avait trop de vent et toute mes photos sont floues. A retravailler donc
j’ai bien reconnu l’estacade ou je vais régulièrement. Si tu es intéressé pour échanger je te laisse mes coordonnées téléphoniques .
Cordialement
Michel
Bonjour Michel,
Merci pour ton commentaire;)
J’ai également été faire un tour sur ton site et j’ai beaucoup aimé ta galerie de Sand art. Si à l’occasion tu fais une petite séance sur St jean de Monts hésite pas à m’envoyer un mail, je serais ravi de photographier ton oeuvre.