Après la premier journée et la visite la visite du temple Raja Maha Vihara de Kelaniya, ce deuxième jour à début très tôt pour moi car je souhaitais assister au lever du soleil sur les pleines de Sigiriya. Et comme à chaque fois c’est un moment magique, se retrouver seul, à l’autre bout du monde à contempler la lumière du soleil inonder le paysage …
Après ce moment privilégié, il était temps de se préparer car le programme de la journée s’annonçait chargé avec la visite de nombreux temples.
- Le lever du soleil sur les pleines de Sigiriya
Direction le Rocher de Sigiriya pour ascension du rocher du lion !
Le rocher de Sigiriya, est aussi appelé le « rocher du lion », c’est l’un des vestiges historiques les plus impressionnants du Sri Lanka, il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’Unesco. On l’aperçoit de loin, car ce monolithe rouge ocre domine la jungle du haut de ses 370 mètres. Tout en haut, il abrite une forteresse à l’histoire singulière.
Cette histoire commence au Vème siècle avec encore une histoire de trone. Le roi d’Anuradhapura a deux fils : Kasyapa et Mogallana. Kasyapa veux obtenir le trône qui doit revenir à son frère ainé. Pour y accéder, il tue son père puis expulse son frère du royaume. Ce dernier jure alors de revenir se venger. Kasyapa décide de quitter Anuradhapura pour s’installer à Sigiriya. Il fait construire une forteresse en haut du rocher où il va se cacher pendant 18 ans. A son retour, Mogallana déploie ses troupes autour du site de Sigiriya coupant ainsi toute possibilité de ravitaillement. Affamé Kasyapa finit par se livrer à son frère qui l’exécute. Mogallana reprend le trône et abandonne Sigiriya.
Arrivée sur le site, la visite débute par les jardins royaux. L’allée centrale qui mène au pied de la forteresse est bordée par de magnifiques jardins et bassins à la symétrie parfaite ! Aux abords du rocher, la jungle se fait épaisse. Au milieu des rochers éboulés, se trouvent quelques grottes, dont la plus célèbre est surnommée « tête de Cobra » en raison de la forme du rocher qui la surplombe. Et derrière, environ 1200 marches nous attendent…
Après une première partie d’ascension, on accède à la galerie des Demoiselles de Sigiriya par des escaliers métalliques en colimaçon pas des plus rassurants. Dans cette galerie nichée au creux de la paroi à 150 mètres de haut, on peut observer des fresques datant du Vème siècle, mais il nous est interdit de prendre des photos. Elles représentent les Demoiselles de Sigiriya qui étaient, selon la légende, les courtisanes du roi Kasyapa.
On arrive ensuite à la plate forme du lion, qui donne d’ailleurs son nom au rocher. Aujourd’hui, il n’y a plus que les pattes du Lion qui sont visibles, mais imaginez qu’il y avait ici une statue gigantesque de Lion en sus des pattes survivantes.
Après une petite pose, l’ascension finale nous attend, défiant celles et ceux pourraient souffrir de vertige avec ces escaliers qui sont à flans de parois, suspendus dans le vide.
Après une dizaine de minutes de grimpette, on arrive en haut du rocher et on est immédiatement saisi par la vue. Malheureusement il ne reste que des ruines du palais, on s’y balader sans aucune restriction
Mais il faut déjà penser à la descente car le programme de la journée est loin d’être terminé …
Le site archéologique de Polonnaruwa
Notre seconde étape de la journée nous emmène à Polonnaruwa et son immense site archéologique. Oui, c’est un nom difficile à prononcer et encore plus à mémoriser! Cette ville a été la capitale du bouddhisme du XI° au XIII° siècle avant que la jungle ne l’envahisse. Depuis le XIX° siècle, la cité est sortie de l’oubli et d’importantes fouilles ont mis au jour ses vestiges qui lui ont valu d’être classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
C’est un domaine de 122 ha et plusieurs kilomètres de long, donc si l’on veut tout voir il faudrait plusieurs jours et nous n’avions que l’après midi. Malheureusement, il ne reste hélas plus grand chose des différents palais et temples de Polonnaruwa. Mais on peut imaginer la grandeur des lieux et on se sent parfois tout petit.
Tout au long de la visite, nous rencontrons quelques singes, parfois assez curieux, qui sont ici chez eux et prêts à récupérer tout ce qui se mangerait.
Superbe, quel dépaysement ! Les restes du temple sont impressionnantes, 122 ha, waouh !
merci Anne,
Malheureusement nous n’avons pas eu le temps de bien visiter et faire le tour … surtout que photographiquement il y a matière, au lever du soleil avec la brume du petit matin cela doit donner une atmosphère très particulière!