Aujourd’hui, partons à la rencontre de Clémence Aresu, photographe indépendant spécialisé dans la photographie équestre et la photographie de mariage. Clémence a accepté de se prêter au jeu de mes questions et je vous propose donc d’en découvrir un peu plus sur cette photographe passionnée. Vous pouvez également retrouver son travail sur :
Bonjour Clémence,
Peux-tu te présenter en quelques lignes, comme photographe, mais pourquoi pas sur ta vie en dehors de la photographie?
Je m’appelle Clémence Aresu, je suis photographe professionnelle et graphiste depuis 2014. J’ai fait des études en communication graphique, puis je suis allée travailler en région Parisienne dans une agence de communication. J’ai vite constaté que le travail en bureau aussi bien que la vie à Paris ne me convenaient pas. J’ai décidé de me lancer à mon compte et de déménager à la campagne, pour avoir une vie plus proche de la nature. J’habite maintenant en Corrèze avec mon compagnon, mon chat, mon âne et mon cheval 🙂

Tous droits réservés à Clémence Aresu
Racontes-nous quand et comment tu as commencé la photo?
J’ai débuté la photo très progressivement depuis mon enfance, en photographiant des amis, des voyages, des animaux… Je m’intéressais aussi beaucoup à la peinture, au dessin, et à tous les loisirs créatifs. Pendant mes études de communication graphique, j’ai eu des cours de photographie et j’ai commencé à m’y intéresser de plus près. C’est à cette époque que j’ai acheté mon premier appareil photo reflex.
Petit à petit, j’ai photographié de plus en plus mes amies et leurs chevaux. À force de recevoir des compliments sur mes photos, j’ai décidé de proposer ce service de façon professionnelle. À partir de là, je n’ai fait qu’améliorer mes photos et mon style photographique, que ce soit en photographie animalière, de paysage ou de portrait.

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Quelles sont tes spécialités photographiques ?
Mes principales spécialités sont la photographie équestre et la photographie de mariage. J’aime aussi beaucoup photographier les paysages et la nature.
La photographie équestre était une évidence pour moi, qui côtoie des chevaux et pratique l’équitation depuis l’âge de 6 ans. Cela me permet de concilier mon amour pour les chevaux et mon côté créatif. J’adore mettre en valeur ces animaux qui sont déjà très beaux, et les replacer au coeur de la nature. Je ne photographie qu’en lumière naturelle, de préférence dans la nature. J’aime beaucoup la diversité de paysages, d’ambiances et de lumières qu’elle peut offrir selon l’heure de la journée, la saison, le temps…
Je pratique aussi depuis quelques années la photographie de mariage. C’est un univers complètement différent de la photographie équestre, mais très intéressant également. Mon but est de mettre en valeur le mariage et les personnes en créant des photos lumineuses, douces et poétiques. J’ai envie de retranscrire l’ambiance du mariage et la personnalité des mariés tout en y apportant ma touche personnelle pour sublimer le tout. Comme pour la photographie équestre, je privilégie la nature et la lumière naturelle pour photographier les couples.

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Comment se compose ton sac photo ?
Pour la photo équestre, j’utilise (pratiquement) uniquement un Nikon D750 avec un objectif Tamron 70-200 mm f/2.8. C’est un zoom très pratique et qui fait de très jolies photos grâce à sa grande ouverture.
Pour les mariages, je possède un peu plus de variété. Couplé au Nikon D750, je possède un Tamron 24-70 mm f/2.8 assez polyvalent, que j’utilise lorsque je veux changer de cadrage rapidement sans avoir besoin de changer d’objectif. J’ai aussi un Nikkor 50 mm f/1.8 pour les pièces plus sombres, et un Nikkor 85 mm f/1.8 pour les portraits. S’ajoute à cela une bague macro qui sera bientôt remplacée par un objectif macro.
L’urbex est un genre photo bien à part, qui se rapproche de la photo d’architecture ou photo immobilière si l’on s’en tient à la technique photo. Mais c’est une passion plus large qui a des cotés Indiana Jones, à la recherche de trésors : c’est d’abord de longues heures de recherche pour trouver des lieux potentiels à visiter, ensuite c’est partir à l’aventure : des trajets toujours plus longs pour aller découvrir de nouveaux lieux toujours plus loin, l’appréhension de ne pas savoir sur quoi on va tomber et un certain goût du risque et de l’interdit… Tout ça pour profiter de lieux magnifiques, hors du temps avec des ambiances de fin du monde.

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Sors-tu toujours accompagné de ton appareil photo ?
Non ! Dès que j’ai un appareil photo dans les mains, je suis concentrée à 100% sur la photographie, trouver la bonne lumière, le bon angle, chercher les endroits les plus photogéniques… Ce qui fait que je n’arrive pas à profiter du paysage, de la balade, ou de la personne qui m’accompagne. Avant de sortir, je décide donc du but de la sortie : photo ou autre, et je prends mon appareil photo en conséquence.
Où puises-tu ton inspiration ?
Je trouve de l’inspiration principalement dans la nature et dans l’art (peinture, dessin). En photographie équine et animalière, j’aime beaucoup le travail de photographes comme Wiebke Haas, Liga Liepina, Natalie Große, Vincent Munier.
En photographie de mariage, j’aime le rendu des photos dites « fine art », lumineuses et élégantes, bien qu’il me manque la dimension émotionnelle et le côté nature.

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Parmi tes photos, si tu ne devais en retenir qu’une seule, peux-tu nous présenter ta photo préférée et nous raconter son histoire?
Une de mes photos préférées est une photo de mon cheval en double exposition réalisée en post-production. Je l’ai intitulée « wild soul » car elle reflète toute la profondeur de l’âme de ce cheval qui est à la fois fier et sauvage. Je trouve intéressante la technique de la double exposition pour révéler plus qu’un simple portrait de cheval. Cette photo permet de discerner son caractère en plus de son physique, et même quelque chose d’encore plus profond je trouve.
L’usine tout en un est un lieu surprenant que des amis m’ont fait découvrir. « Tout en un » c’est parce que chaque pièce de cette ancienne usine avait semble-t-il un usage totalement différent de la pièce précédente : ici un salon, ensuite un atelier de taille de pierre, après une laiterie, un appartement, un garage… Et à chaque pièce de nombreux trésors à découvrir.

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Quelle serait la prochaine photo que tu aimerais faire ?
Je n’ai pas de photo particulière en tête mais plutôt l’idée d’aller plus loin dans le fait de photographier un sujet dans la nature sauvage, dans des paysages grandioses et vierges. Que ce soit un cheval, un couple ou un portrait. Je suis toujours à la recherche de jolis coins et de jolies lumières. Mais bien souvent, on tombe sur ces lumières par hasard, il est difficile de revenir un autre jour et trouver la même ambiance.
Peux-tu nous parler de tes projets photographiques ?
Je n’ai pas de projets précis mais j’aimerais globalement travailler autour du thème du massif Monédières, qui est un relief près de chez moi couvert de bruyère, tourbières, landes, fougères et forêts.

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Peux-tu nous raconter un de tes meilleurs souvenir pendant une séance photo et pourquoi pas également le pire ?
Un bon souvenir : j’étais allée faire des photos pour un client et une fois arrivée, j’ai eu droit à ce magnifique ciel sombre et ce double arc-en-ciel. C’était magique, comme s’il m’avait attendue pour apparaître ! J’ai vite fait quelques photos avant qu’il ne commence à pleuvoir des trombes d’eau. Je ne crois pas avoir de mauvais souvenir pour le moment, mais ça viendra peut-être !

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Si tu devais faire découvrir un photographe peut être encore méconnu, et un seul, qui proposerais-tu?
Je vous propose de découvrir les magnifiques paysages d’Aurélien Bernard

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Un dernier mot?
Merci de m’avoir permis de présenter mon travail. J’espère qu’il vous intéressera et vous inspirera, que ce soit le côté animalier/nature ou mariage/portrait.
Très joli travail, j’aime le côté doux des photos ! 🙂